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Une tentative de restauration de la biodiversité végétale et animale en Sud-Essonne.

Notre Histoire

Les origines

Les Jardins de Bressault

et leur longère

Nos ancêtres les plus récents : de g. à dr. : Henri Rousseau (aussi représenté dans le logo), son épouse Yvonne, ses enfants Marie-Louise et Lucien (dernier maraicher d’Etampes)

La longère et ses terrains étaient, depuis le 16ème siècle au moins, loués pour la culture maraîchère, perpétuée de génération en génération. Vers la fin du 19ème siècle, l’ensemble appartenait à la famille du Comte De La Tulaye et était entretenu par nos arrière-grands-parents Eugène et Pauline Rousseau. En 1905, la longère et ses terrains (incluant alors ceux situés de part et d’autre de l’actuelle avenue Charpentier, entre les Portereaux et la rue de Bressault) furent achetés aux enchères par Pauline Rousseau alors exploitante. Afin d’assurer l’avenir de ses descendants, elle acquit ultérieurement plusieurs autres terrains des environs, jusqu’à constituer, avec ceux de son frère Auguste situés à l’emplacement actuel de la résidence de la Digue et des nouveaux immeubles de la rue de Saclas, un vaste domaine familial maraîcher et fruitier, continu depuis la gare de Saint Martin d’Etampes jusqu’aux Portereaux, La déviation de la RN20 n’existant pas à cette époque, la propriété construite par Pauline Rousseau incluait aussi des terrains situés maintenant de l’autre côté de la RN 20. La porte d’entrée des jardins maraîchers de son frère était alors la porte Bressault, située actuellement sur la promenade des Portereaux.

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La longère face sud avec la pompe manuelle de l’ancien puits et une partie de la roseraie.

Pauline Rousseau partagea son domaine entre ses deux fils, Emile le cadet héritant des terrains les plus proches de la gare St Martin, l’ainé Henri, notre grand-père, de ceux exploités initialement par sa mère. Par la suite, ces propriétés maraîchères disparurent les unes après les autres. Celle de son frère fut vendue en 1962 pour construire la résidence de la Digue et la clinique du Val de Juine maintenant disparue, celle d’Emile fut vendue en 1972 pour y construire l’hôtel des impôts et l’école maternelle, celle d’Henri fut amputée par expropriation dans les années 1980 pour la réalisation de la promenade des Portereaux et du Jardin de la Douce France. Les Jardins de Bressault et leur longère sont donc les derniers vestiges de l’ancien patrimoine de Pauline Rousseau. 

L’exploitation maraîchère s’y est terminée en 1991, à la retraite de Lucien Rousseau, fils d’Henri et dernier maraîcher d’Etampes. 
Nous avons repris la gestion d'une partie de ce patrimoine pour l’orienter dans le projet décrit par ailleurs. Toujours habitée par la famille Rousseau, la longère reste encore, sur son extérieur et cela sans doute depuis le 16ème siècle, un abri et un site de nidification pour de nombreuses espèces animales (insectes, lézards, oiseaux, …) qui visitent ses murs, les rosiers grimpants et la vigne qui garnissent sa face sud. 
Le nom « Bressault » est celui d’un vaste lieu-dit dans lequel sont inclus tous les espaces précédemment cités.

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La longère vue par l’ancienne entrée de la propriété.

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La longère face nord et les prairies au printemps.

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