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Une tentative de restauration de la biodiversité végétale et animale en Sud-Essonne.

Gestion Ecologique

Aménagements pour les insectes

Les insectes trouvant leur nourriture sur l’ensemble du jardin, ces aménagements ont pour objectif d’y fixer les populations, les parcelles non construites alentours et les refuges naturels qu’elles possèdent jouant un rôle complémentaire. 
Dans une partie ensoleillée du jardin naturel, des refuges et sites de reproduction ont été aménagés. 
Des bottes de tiges de bambous de diamètres variés, ainsi que des bûches forées de trous de profondeur et de diamètres divers, ont été installées face au soleil, certaines sous abri, d’autres non, fournissant des sites de ponte à certains insectes, hyménoptères en particulier. Des bottes de tiges de bambous ont aussi été installées dans le verger. 
Un muret en pierres sèches a été construit et un tas de pierres laissé à proximité, ces deux aménagements fournissant des abris et des sites de reproduction, non seulement aux insectes mais aussi aux autres petits animaux (araignées, myriapodes, lézards, …)
Pour permettre la nidification et la ponte des hyménoptères  creusant dans le sol, des buttes de terre mélangée à du sable dans des proportions variées ont été adossées à un muret cimenté, face au soleil.
Afin de fournir des sites de ponte et abris aux insectes et autres organismes décomposeurs, des tas de rondins de taille variées, des branches et des fagots ont été installés dans des zones diversement ombragées

Interventions culturales

Tout est mis en œuvre pour favoriser l’installation et le maintien des plantes et des insectes par des méthodes naturelles. 
Les traitements et engrais chimiques sont totalement bannis dans les prairies et dans le jardin naturel. Certaines plantes du jardin horticole sont fertilisées avec du purin d’orties. 
Le terrain ayant été occupé pendant plusieurs siècles par des cultures maraîchères, il a été par le passé abondamment fertilisé. Il s’ensuit que les plantes de la famille des Poacées (= Graminées) ont tendance à s’étendre et dominer les autres dans les prairies. Pour accélérer la reconstitution des milieux naturels du Sud-Essonne les poacées sont partiellement extraites manuellement de certaines zones et des réintroductions d’autres espèces régionales sont réalisées par semis et plantations. Les prairies sont fauchées une fois par an, à l’automne, et le foin récolté est exporté des parcelles pour éviter qu’il enrichisse le sol. Il est mis en meule pour servir de gîte et d’abris pour les insectes et autres petits animaux.
Les plantes indésirables ou à tendance invasive (Verge d’or du Canada par exemple) sont contrôlées manuellement. Dans le jardin horticole, un mulch biodégradable permet de contrôler leur présence ainsi que de réduire les pertes d’eau et donc les arrosages.

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"Hôtel" à insectes installé dans une prairie côté nord de la longère.

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"Hôtel" à insectes.

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Fauchage d’une prairie en automne.

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