Une tentative de restauration de la biodiversité végétale et animale en Sud-Essonne.
Le Projet
Constat
Diminution généralisée du nombre d'espèces et des effectifs d'insectes.
Comme dans beaucoup de régions du monde, le nombre d'espèces végétales et animales du Sud-Essonne et leurs effectifs ont diminué considérablement ces 40 dernières années. Les phénomènes essentiels ayant conduit à ce déclin sont, par ordre d’importance décroissante, la modification et la disparition des habitats favorables aux espèces, la pollution (dont traitements phytosanitaires), l'arrivée d'espèces invasives, les modifications climatiques.
Prairie naturelle.
Objectif
Notre objectif est de restaurer la diversité animale et végétale disparue depuis les 40 dernières années La méthode adoptée vise à corriger les phénomènes mentionnés dans le constat et à favoriser le retour des plantes et insectes régionaux.
Ce choix se base sur le fait que plantes et insectes sont des éléments clés du fonctionnement des écosystèmes naturels. Leur retour et leur développement sur place devrait donc naturellement être accompagné de ceux des autres groupes animaux (mammifères, oiseaux, reptiles, batraciens, …) autrefois présents mais disparus ou épisodiques aujourd’hui.
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Diversification des parcelles de façon à reproduire les types de milieux naturels su Sud-Essonne compatibles avec la nature du terrain : bords de rivière restaurés, prairies naturelles, friches, vergers, haies, massifs fleuris cultivés formés uniquement de plantes mellifères.
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Gestion écologique par fauchage annuel des prairies; Pas de traitement phytosanitaire ni d'engrais.
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Contrôle manuel des plantes indésirables ou à tendance invasive. Réintroduction par plantation ou semis de certaines espèces régionales. Création de gîtes, abris et sites de reproduction pour les insectes pollinisateurs et décomposeurs.
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Les modifications climatiques ne pouvant être maîtrisées, on tente d’y adapter le site en respectant (et surveillant) les espèces nouvelles arrivées naturellement et peut-être initiatrices d’une évolution naturelle de la composition spécifique locale.
Premier bilan : Les inventaires réalisés depuis 2020 ont permis de recenser 230 espèces de plantes sauvages facilement observables et 207 espèces animales. Dans cet ensemble, on a dénombré 47 espèces protégées et 82 espèces d'intérêt patrimonial.
Abeille sauvage choisissant un site de ponte dans un "hôtel" à insectes dont certaines loges sont déjà occupées.
Syrphes ceinturés butinant un pissenlit.