La longère de Bressault vue du jardin naturel.
Un "hôtel" à insectes de fabrication artisanale.
Gestion Ecologique
Diversification
des parcelles
Travaux et
entretien
Abris et sites
de reproduction
Reproduction des divers types de milieux naturels du Sud-Essonne compatibles avec la nature du terrain ; bords de rivière restaurés, prairies naturelles, friches, vergers, haies massifs fleuris de plantes mellifères.
Fauchage automnal des prairies et exportation du foin. Réintroduction de certaines plantes régionales disparues. Absence de traitements phytosanitaires et d’engrais. Contrôle manuel des plantes indésirables.
Création des sites favorables aux insectes et autres petits animaux : Murs en pierres sèches et tas de pierres, buttes de terre plus ou moins enrichies en sable, "hôtels à insectes", tas de rondins, fagots de branchages…
Notre Histoire
La longère et ses terrains étaient, depuis le 16ème siècle au moins, loués pour la culture maraîchère, perpétuée de génération en génération. Vers la fin du 19ème siècle, l’ensemble appartenait à la famille du Comte De La Tulaye et était entretenu par nos arrière-grands-parents Eugène et Pauline Rousseau...
Sur l’emplacement d’un ancien terrain maraicher, les jardins de Bressault se structurent par la présence de l’ancienne ferme et de deux rivières, la Louette et la Chalouette qui en marquent les limites et se rejoignent au pied de la bastille des "Portereaux".
Dans un cadre paysager esthétique et historique, l’enjeu principal est de faire revenir un peu de ce passé foisonnant de vie caractérisé par les couleurs des papillons, le bourdonnement des abeilles, les stridulations des criquets, les "tuts" du crapaud accoucheur, et les chants variés des nombreux oiseaux disparus. Ainsi remonteront à la surface, lentement, le temps d’une promenade, les couleurs de l’enfance, une petite partie des histoires, pour continuer plus loin l’aventure de la vie.
A l’image des couleurs des insectes, le jardin présente une palette végétale de couleurs et de plantes résolument chaleureuse et variée, notamment à travers des rosiers et bien d’autres espèces sauvages ou horticoles, toutes mellifères et parfaitement adaptées à la faune entomologique.
Les Jardins Bressault sont une mosaïque de biotopes séparés par des sentiers de pelouse fleurie aboutissants à des coins-jardins ou à de petits espaces de repos pour les visiteurs. La juxtaposition de ces jardins biotopes optimise l’espace et ses potentialités. Elle permet les échanges pour la faune tout en étant rappelant les parcelles de l’époque maraîchère. On trouve aussi bien des friches ou des prairies sauvages, que des prairies cultivées et même des petits jardins de plantes horticoles variées. On découvre aussi un potager, un petit bois, des arbres morts, un verger et les berges des rivières. Les vieux murs exposés au sud constituent un habitat très utile à divers butineurs, aux hirondelles et aux lézards.
Comparées à ceux d’un jardin classique, les codes définissant les mauvaises herbes sont un peu chamboulés dans un jardin écologique, voir même inversés puisque ce sont les plantes privilégiées habituellement qui deviennent les mauvaises herbes sauf si, comme dans le cas des Jardins de Bressault, elles sont utiles à la faune régionale et y méritent donc leur place.
Plusieurs sites pour l’abri et la nidification des insectes et autres petits animaux ont été installés de façon qu’ils puissent effectuer la totalité de leur cycle biologique sur place : mur de pierres sèches, buttes de terre plus ou moins riches en sable, ’hôtels’ pour insectes, tas de foin ou de rondins, ….
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